Palomino est un village posé sur la plage mélangeant l’ambiance surfeur que nous adorons et toute une communauté hippie. A Palomino, le temps s’arrête. La longue plage est magnifique avec d’énormes vagues rendant la nage difficile en raison des courants. Plusieurs hôtels très sympas se trouvent directement sur la plage et il y a également de très bons restos. Il y a quelques boutique hotels simples mais bien décorés. On dine le soir le long des vagues sur des petites tables en bois avec des bougies et de la musique salsa. Certains ne résistent pas à danser dans le sable.
Pour notre première nuit, nous choisissons la “Casa Coraje”, petite structure avec de belles chambres blanches bien décorées et de grandes salles de bains propres. Elle donne directement sur la plage. Sa voisine Makao Beach est toute aussi charmante avec en plus un resto et des cocktails pour le soir.
Ensuite nous décidons de tester le “Dreamer”, moins cher, ne donnant pas directement sur la plage, mais avec un beau jardin et une grande piscine (critère d’importance pour les enfants). Ambiance jeune, les familles ne voyagent plus à cette période, … nous y serons très bien pour la rentrée des classes 😀. Ils organisent des cours de yoga et d’espagnol gratuits dans le jardin. Capucine et moi en profitons.
A Palomino, nous passons du temps à travailler sur les prochaines étapes du voyage pendant que les enfants s’éclatent dans la piscine. Nous nous baladons le soir au coucher du soleil avant de choisir notre cocktail, nous prenons le temps de choisir le resto idéal pour un ceviche, un poisson grillé ou une belle salade et nous profitons des vagues.
Pour le dernier jour, réveil matinal, on a envie de se faire une bonne séance de surf. Avant de nous lancer à l’eau, les enfants sauvent un bébé tortue que Toscane et Marie avaient découvert plus tôt le matin en souffrance.
Puis nous louons un bodyboard et une longboard et c’est parti pour une heure de surf dans des vagues assez violentes et un terrain pas simple car les vagues cassent fort et près de la plage. Mais nous nous éclatons et tenons bon face aux vagues.
Anecdotes
Il n’y a pas de distributeur à Palomino, mieux vaut donc arriver avec une réserve. Sinon, il faut aller à Mingueo et comme recommandé par le boulanger français du coin, il faut prendre une voiture et surtout éviter les motos, beaucoup trop dangereux sur la nationale. Je pars donc en quête d’une voiture sur la grande route à 1km de l’hôtel.
Sur place, je suis accueilli par une horde de moto-taxis qui m’ont clairement repéré et savent bien pourquoi je suis là : “Mingueo, cash, ATM !!!”, je leur explique que je ne veux pas y aller en moto, ça plaisante, “tu veux y aller comment, en avion ??!!!”. J’attends un moment puis un des motards finit par me proposer de l’aide et m’emmène jusqu’à un chauffeur. Je fais alors connaissance de Pedro, un vieux chauffeur de taxi. Sa voiture, une épave, doit friser les 500 000km. L’intérieur est également dans un piteux état, le compteur et l’ensemble du tableau de bord ne fonctionnent plus. Je comprends que nous n’allons pas partir tous les 2, mais que nous allons faire des tours en attendant que la voiture se remplisse. On navigue sur la nationale d’une bifurcation à l’autre et Pedro klaxonne à chaque fois qu’un potentiel client apparaît. Nous partons enfin.
Pedro me dépose devant le seul et unique distributeur de la région. J’y retire pas mal d’argent, ce qui me permet de confirmer que la région est assez sûre car n’importe qui, qui voit un européen comme moi sortir de ce distributeur sait que je sors les poches pleines à ras bord car je ne vais pas revenir tous les jours. Pedro me dépose alors à l’entrée du village où un nouveau chauffeur me ramène. Nous repartons et même cinéma qu’à l’aller à ceci prêt qu’il dispose d’un klaxon beaucoup plus folklorique. Je passe un très bon moment à ses côtés, le regardant actionner son klaxon avec le coude à chaque potentiel client. La camionnette se charge progressivement. les deux derniers clients ont un chargement incroyable : des sacs de riz, du lait, des légumes, des plaques d’oeufs… Mais peine à la sortie de Mingueo, une partie du chargement est éjectée du coffre resté ouvert. Nous nous arrêtons donc en plein milieu d’un virage et le chauffeur et un des hommes partent en courant pour récupérer les légumes. Difficile d’éclater de rire mais intérieurement j’étais mort de rire.
Le voyage retour pour Santa Marta se fait avec la navette de l’hôtel. Nous sommes avec une des employés du Dreamer avec qui nous discutons souvent. Nous nous racontons nos vies et découvrons qu’elle a 4 enfants et que leur père s’est fait assassiné à Santa Marta. Moment dur qui renvoie sur une des réalités de la Colombie.
♥♥♥ Nos tips et coups de coeur ♥♥♥ |
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Finca Escondida | Nous y avons passé l’une de nos meilleures soirées : Cocktail et dîner. Très sympa, les filles dansaient sur la musique salsa dans le sable |
Dreamer | Hôtel très près de la plage et des restos. Nous y avons particulièrement aimé : son grand jardin fleuri et bien entretenu, sa belle piscine, son resto sympa avec de la bonne musique. Tous les soirs le bar à cocktails s’anime avec de la musique. Les chambres sont propres, nous avions une chambre familiale avec trois lits pour les enfants. Beaucoup d’animations avec des cours d’espagnol et de yoga |
Makao Beach | Hôtel très sympa avec une architecture originale et endroit idéal pour un cocktail sur la plage |
Casa Coraje | Hôtel sur la plage très sympa avec une très belle déco et peu de chambre |
Siete mares | Très bon resto de poisson avec un excellent ceviche |